
Giselle
Cela commence comme un conte de fées : la charmante paysanne Giselle aime un jeune homme qui, sous ses habits de villageois, s’avère être un duc. Hélas ! Albrecht – c’est son nom – ne pourra l’épouser car il est déjà fiancé.
À cette découverte, Giselle sombre dans la folie puis la mort. Elle est alors recueillie par les Wilis, âmes de jeunes filles délaissées par un amant infidèle. Se vengera-t-elle d’Albrecht en l’entraînant dans la mort ou fera-t-elle triompher l’amour et le pardon ?
Créé en 1841 à l’Académie royale de Musique – ancêtre de l’Opéra de Paris -, ce ballet de Jules Perrot et Jean Coralli – ici adapté par Patrice Bart et Eugène Polyakov – a ouvert une nouvelle esthétique dans l’histoire de la danse occidentale.
Chaussons de pointes, arabesques et longs tutus blancs contribuent à évoquer un univers fantastique et diaphane, devenu l’incarnation même du romantisme.